Petite enfance et EDR
Planète Enfants & Développement mise sur le sport pour transformer l’éducation préscolaire à Ouagadougou. Des premiers résultats enthousiasmants.
Situé en Afrique de l’Ouest, le Burkina Faso est bordé par six pays : le Mali, le Niger, le Bénin, le Togo, le Ghana et la Côte d’Ivoire. La capitale, Ouagadougou, est le cœur vibrant du pays. Son climat est principalement sahélien, caractérisé par une saison des pluies courte et une saison sèche prolongée, ce qui pose des défis pour l’agriculture.
Anciennement appelée Haute-Volta, le Burkina Faso a obtenu son indépendance de la France en 1960. Depuis, le pays a traversé des périodes de stabilité et de bouleversements politiques. En 1983, Thomas Sankara, surnommé le « Che Guevara africain », a pris le pouvoir et rebaptisé le pays Burkina Faso, signifiant « Pays des Hommes Intègres ». Sa vision révolutionnaire pour l’autosuffisance et le développement a marqué les esprits, bien que son régime se soit achevé tragiquement en 1987.
Depuis plus de 2017, le Burkina Faso est confronté à une crise sécuritaire particulièrement éprouvante qui a eu des répercussions humanitaire, sociale et économique sans précédent. Cette situation s’est superposée à une crise de gouvernance qui a conduit à des coups d’État respectivement en janvier et septembre 2022.
En raison des attaques terroristes, le nombre des personnes déplacées internes (PDI) n’a eu de cesse de s’accroître du fait de la destruction de nombreux villages touchant particulièrement les régions du nord et de l’est. A la date du 31 décembre 2022, le Burkina Faso comptait 1 882 391 PDI.
L’économie du pays repose principalement sur l’agriculture et l’exploitation minière. L’agriculture, emploie près de 80 % de la population avec des cultures comme le coton, le maïs et le sorgho. Les ressources minières, notamment l’or, représentent une part croissante de l’économie. En 2022, la croissance économique a ralenti à 2,5 %, en partie à cause de l’inflation de 14,3 % et un taux de chômage de 5,1 % en 2022. L’or reste le principal produit d’exportation, contribuant significativement au PIB.
En 2021, environ 8,4 millions de personnes, soit 41,4 % de la population, vivaient sous le seuil de pauvreté national fixé à 194.629 FCFA par personne et par an. L’extrême pauvreté atteint 41 % en milieu rural contre seulement 6 % en milieu urbain. Dans les grandes villes comme Ouagadougou et Bobo-Dioulasso, l’incidence est de 2,8 %, beaucoup plus faible que dans les autres zones urbaines où elle est de 12,3 %.
Le Burkina Faso est un pays multi-ethnique, avec plus de 60 groupes ethniques. Les Mossis représentent le groupe le plus élargi, suivi par les Peuls, les Gourmantchés, les Bobo, les Lobi, les Sénoufo. Cette diversité se reflète dans la variété des langues, des coutumes et des pratiques culturelles. La langue officielle est le français, et de nombreuses langues locales sont parlées quotidiennement, comme le mooré (langue des Mossis), le dioula (langue commerciale), et le fulfuldé (langue des Peuls).
Les traditions burkinabè sont profondément ancrées dans les pratiques quotidiennes et les rites de passage. Le mariage est une institution très respectée. Les cérémonies sont souvent élaborées et incluent des dotations, des danses et des festins. Les mariages peuvent être arrangés et il est courant d’avoir des mariages polygames, surtout en milieu rural. Les funérailles sont des événements importants et peuvent durer plusieurs jours. Elles incluent des rites spécifiques pour honorer les défunts et assurer leur passage vers l’au-delà. Certaines ethnies pratiquent des rituels d’initiation pour marquer le passage à l’âge adulte. Ces rituels peuvent inclure des épreuves de courage et des cérémonies symboliques.
Le Burkina Faso est connu pour ses nombreuses fêtes et festivals qui célèbrent la culture et les traditions locales. Le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) est l’un des événements culturels les plus importants d’Afrique, attirant des cinéastes et des amateurs de cinéma du monde entier. Le Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) est une autre grande fête qui met en valeur l’artisanat et les traditions artistiques du Burkina Faso. Enfin, chaque ethnie a ses propres fêtes et rites traditionnels, souvent liés aux cycles agricoles, aux récoltes, et aux événements climatiques.
La musique et la danse occupent une place centrale dans la culture burkinabè. Les instruments traditionnels comme le balafon, le djembé, et le kora sont largement utilisés. La musique burkinabè est souvent rythmée et énergique, accompagnée de danses dynamiques. Les griots, ou bardes, jouent un rôle crucial dans la transmission des histoires et des traditions à travers la musique. Chaque groupe ethnique a ses propres danses traditionnelles, souvent exécutées lors des cérémonies et des festivals. Ces danses sont non seulement une forme de divertissement mais aussi un moyen d’expression culturelle et spirituelle.
L’artisanat joue un rôle crucial dans la préservation des traditions et des savoir-faire ancestraux tout en contribuant au développement économique du pays. Ce secteur est particulièrement diversifié, il comprend : le tissage et la teinture des textiles traditionnels, la fonte du bronze pour les objets d’art et les bijoux, la poterie et la céramique, le travail du cuir, la sculpture sur bois et la confection de bijoux.
La société burkinabè est caractérisée par une forte solidarité communautaire et un respect profond des aînés. Les décisions importantes sont souvent prises en consultation avec les anciens et les chefs de village. La famille élargie joue un rôle central dans la vie des Burkinabè, avec un fort sens de l’entraide et de la solidarité. Les Burkinabè sont connus pour leur hospitalité. Les visiteurs sont souvent accueillis chaleureusement et il est courant de partager des repas et des boissons avec les invités.
Les attaques terroristes et le climat d’instabilité sécuritaire ont gravement affecté le système éducatif. En 2023, plus de 6 100 établissements étaient fermés, laissant environ un million d’enfants sans accès à l’éducation. Plusieurs programmes ont été mis en place pour améliorer la situation :
Pour promouvoir l’égalité des genres, le Burkina Faso a lancé la Stratégie nationale de Promotion du Genre 2020-2024. L’objectif est de garantir un accès équitable aux ressources et aux sphères de décision pour les hommes et les femmes. Les initiatives incluent :
Le Burkina Faso présente une riche diversité sportive, dominée par le football et le cyclisme. L’athlétisme, bien que moins pratiqué, a vu émerger des talents comme Hugues Fabrice Zango, détenteur du record du monde en salle de triple saut. Le rugby gagne en popularité, avec l’équipe nationale rejoignant le top 8 africain en 2021 et participant à la Coupe d’Afrique en 2022.
Planète Enfants & Développement mise sur le sport pour transformer l’éducation préscolaire à Ouagadougou. Des premiers résultats enthousiasmants.
Le projet Rugbyna Faso a su transformer le rugby en un puissant levier pour l’éducation, la cohésion sociale et le développement personnel des jeunes burkinabè.
Ce projet utilise l’éducation au développement par le rugby (EDR) pour promouvoir la paix et la cohésion sociale. En facilitant l’accès à une éducation de qualité et à une pratique sportive inclusive, il développe les capacités physiques, intellectuelles et sociales des jeunes et agit sur le bien vivre ensemble.
Financeurs : La Guilde, Fondation Boustany
3
Projets
21
Éducateur.rices formé.es
21 hommes
84
Enseignant.es formé.es
51 hommes / 33 femmes
367
Enfants bénéficiaires (3 - 6 ans)
187 garçons / 180 filles
1911
Enfants bénéficiaires (6 - 12 ans)
1088 garçons / 823 filles
1088
Jeunes bénéficiaires (13 - 20 ans)
761 garçons / 327 filles
14
Structures sportives
16
Écoles primaires
2
Collèges
2
Lycées
2
Établissements extra-scolaires
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